1. Les protestataires devraient exercer leur droit de protester sans s’adonner à des actes de violence contre des citoyens ou des agents de l’État.
2. Durant l’exercice de leur droit de protester, les protestataires devraient chercher à éviter autant que possible de causer des dommages à la propriété privée ou publique.
3. Les organisateurs de protestations devraient, lorsque c’est possible et de manière non coercitive, établir une coopération et un partenariat avec les autorités compétentes et les forces de l’ordre pour planifier le déroulement des protestations. Dans les cas où des espaces publics doivent être réservés ou lorsqu’un grand nombre de manifestants est attendu, les organisateurs doivent respecter les procédures de déclaration volontaire.
4. Les organisateurs devraient envisager de désigner des personnes avec lesquelles les autorités communiqueront directement en vue de faciliter les protestations, et de déployer des responsables clairement identifiables pour faciliter la tenue des protestations et assurer le respect de toute restriction imposée par la loi.
5. Les journalistes et observateurs indépendants devraient s’identifier clairement en tant que tels, et devraient couvrir objectivement les évènements conformément aux standards de la déontologie journalistique et aux normes éthiques relatives à la couverture et au monitoring des protestations.
6. Les méthodes d’identification des journalistes et des observateurs indépendants devraient être clairement identifiables par les forces de l’ordre et les autres acteurs, et convenues de préférence dans le cadre d’un processus ouvert et consultatif entre les forces de l’ordre, les syndicats de journalistes et la société civile.